Introduction
Questionnements
Sources
Exemples de travaux réalisés
Bibliographie
Rédacteurs :
Jean-Bernard Champion, Chargé d’études statisticien, Observatoire
national des ZUS, Délégation Interministérielle à la
ville
Philippe Heroguer, Chargé d’études Habitat- Observatoire,
Agence de développement et d’urbanisme de Lille Métropole
Pour les données relatives à l’enseignement public et privé dans le primaire et le secondaire, l’accès à l’ensemble des statistiques provenant des fichiers de l’inspection académique, du rectorat, du conseil régional, du conseil général et des communes fait généralement l’objet de conventions établissant les modalités d’utilisation des données. L’enjeu consiste à éviter que les éléments statistiques traités ne renforcent la stigmatisation des établissements d’un quartier donné. Les données les plus sensibles sont celles relatives à la réussite et au retard scolaire.
Les données peuvent être mobilisées à deux échelles
: soit par établissement public et privé, soit par quartier de
résidence des élèves – en zone urbaine sensible
(ZUS) ou par quartier via une géolocalisation à façon.
Concernant
l’enseignement élémentaire, les données
fournies par l’inspection académique et les communes portent sur
les établissements publics et privés ; la Direction de l’évaluation,
de la prospective et de la performance (DEPP) du ministère de l’Éducation
renseigne sur les établissements publics situés en ZUS ou accueillant
des élèves résidant en ZUS.
Les sources communales renseignent
sur les effectifs scolarisés, les
données issues de l’inspection d’académie apportent
aussi des éléments sur le retard en CE1 et en CM2.
À
noter que la grève administrative des directeurs de certains établissements
entre 2000 et 2006 rend difficile l’analyse de séries longues,
les données étant par ce fait incomplètes.
Concernant le second degré, la DEPP fournit les données pour les établissements publics situés en ZUS ou accueillant des élèves résidant en ZUS. Le rectorat, l’inspection académique et nouvellement les conseils généraux renseignent sur :
Certaines ZUS, notamment de petite taille, ne disposent pas d’établissements d’enseignement secondaire ; il peut donc s’avérer moins aisé d’aborder la question scolaire, sauf si il est possible de déterminer le lieu de résidence des élèves dans les établissements.
Les flux d’élèves peuvent être appréhendés
par le fichier des dérogations, qui reprend le nombre de demandes de
dérogation à la sectorisation (assouplie à la rentrée
2007, suppression prévue rentrée 2010) formulées pour
entrer dans un établissement et celles pour en sortir.
Certaines précautions sont à prendre lors de l’interprétation
des données : elles permettent d’évaluer la volonté des
familles d’éviter certains établissements ou, inversement,
la pression à l’entrée d’un établissement.
Néanmoins, un déficit de demandes de dérogation pour entrer
dans un collège n’est pas nécessairement synonyme d’un
problème d’image ou d’attractivité. En effet, des
raisons pratiques, liées à l’emplacement d’un établissement
par exemple, peuvent justifier des demandes de dérogation pour se rendre
dans un autre établissement.
Les sources de données sont mobilisées pour :
• L’état des locaux d’enseignement
Les données sur l’état des bâtiments et les dépenses
d’investissement réalisées dans les établissements
sont disponibles au sein des collectivités locales et territoriales
compétentes (conseil régional pour les lycées et les centres
de formation des apprentis, conseil général pour les collèges,
communes pour les structures d’enseignement préélémentaire
et élémentaire).
• L’éducation prioritaire
Pour les données concernant les moyens mobilisés dans le cadre
de l’éducation prioritaire, il faut se rapprocher de l’inspection
académique. Des indicateurs de moyens, notamment ceux fournis dans ICoTEP
(indicateurs communs pour un tableau de bord de l’éducation prioritaire)
comme le nombre d’enseignants pour cent élèves dans les écoles
et la dotation horaire globale dans les collèges, permettent de mesurer
l’investissement supplémentaire consenti au bénéfice
du REP et, croisés avec es indicateurs de résultats, donneront
une évaluation de l’utilisation pédagogique de ces moyens.
Les questions relatives à la diversité de l’offre éducative et scolaire tant en termes de filières (technologiques, professionnelles…) que d’options (générale, européennes…) et celles relatives à la réussite éducative sont difficiles à mobiliser de façon exhaustive, vue la diversité des démarches pouvant exister localement. Ces indicateurs de réalisation sont à construire avec les équipes opérationnelles.
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