Santé - Introduction

Introduction
Questionnements
Sources
Exemples de travaux réalisés
Bibliographie

Rédacteurs :
Nadège Couvert, Chargé d’études statisticien, Observatoire national des ZUS, Délégation Interministérielle à la ville
Philippe Heroguer, Chargé d'études Habitat - Observatoire, Agence de développement et d'urbanisme de Lille Métropole

Depuis 1946, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit la santé comme un état de complet bien-être physique, mental et social, qui n’est pas simplement réductible à une absence de maladie ou d’infirmité. Il s’agit en conséquence d’un phénomène complexe à mesurer et à appréhender. Il se situe en outre à la conjonction de problématiques diverses : attitudes et représentations des individus vis-à-vis de la santé, nature et disponibilité de l’offre de soins faite aux populations, modalités de recours aux soins des individus (et, entre autres, obstacles géographiques, culturels et financiers dans le recours aux soins), définition et mise en œuvre des politiques de santé publique.

Les inégalités – sociales, géographiques, etc. – de santé figurent parmi les principales préoccupations des responsables des politiques de santé. Ainsi, la loi relative à la politique de santé publique du 9 août 2004 confirme les priorités données à l’accès à la prévention et aux soins des personnes les plus démunies, à la prévention des risques liés à l’environnement général et au travail, à la santé scolaire et à l’éducation à la santé, etc.


Dans cette optique, les quartiers prioritaires de la politique de la ville se caractérisent par des écarts importants en termes d’état de santé de la population et d’offre de soins par rapport à la moyenne nationale ainsi qu’à celle de leur propre agglomération1. L’offre médicale et paramédicale y est en moyenne deux fois moins importante2. Leurs caractéristiques en matière d’état de santé rejoignent celles des populations généralement défavorisées. Les enfants scolarisés en ZUS sont plus souvent diagnostiqués avec des problèmes dentaires, de surpoids ou d’obésité, ou encore avec des troubles du langage. Les adultes s’y perçoivent en moins bonne santé que le reste de la population, et leur accès aux soins se caractérise par un recours beaucoup plus fréquent aux urgences hospitalières et au généraliste, mais plus rare au spécialiste.

La mise en œuvre d’une politique territoriale de santé locale dans les quartiers prioritaires est facilitée depuis 2001 par le développement d’ateliers santé-ville locaux (ASV), qui offrent un lieu d’échanges, de veille et de réflexion aux différents acteurs du territoire (accès à la santé, prise en charge de la souffrance psychologique, conduites à risque chez les jeunes, prévention des troubles alimentaires, etc).

Mise à jour le 01/04/2009
Géoréférencement

Accéder au service de géoréférencement en quartiers prioritaires

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