Accessibilité, Transports publics - Introduction

Introduction
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Bibliographie

Rédacteurs :
Nicole Ponton Frénay, Sociologue, Pôle Grands Territoires, Agence d’urbanisme pour le développement de l’Agglomération Lyonnaise
Avec la contribution de Virginie Bathellier, Chargée de mission développement durable, Département Habitat et Cadre de vie, Délégation Interministérielle à la Ville

Les transports et la mobilité urbaine constituent un facteur déterminant de lien social et de développement des quartiers relevant de la géographie prioritaire de la politique de la ville. Ils sont essentiels en matièred’accès à l’emploi, à l’éducation,aux structures de santé, aux pratiques commerciales et culturelles de la ville ; ils constituent également un préalable à un développement urbain dynamique et équilibré à l’échelle del’agglomération.

Comment permettre à des personnes disposant de revenus modestes, vivant en périphérie et généralement moins motorisées que la moyenne de la population, d’accéder au droit commun de laville ? Comment réduire les barrières à la mobilité pour un retour à l’emploi ? Comment renforcer l’urbanité, désenclaver les quartiers et améliorer l’intégration urbaine et sociale ?

En 1996, un appel à projets « Transports publics et intégration urbaine » est lancé par la Délégation interministérielle à la ville et ses partenaires (La Direction des transports terrestres et le Syndicat des transports parisiens, avec le concours de l’Union des transports publics, du Groupement des autorités responsables des transports et de la Caisse des dépôts et consignations).Celui-ci intervenait dans le contexte du pacte de relance pour la ville (janvier 1996), qui prévoyait un programme triennal d’amélioration de la desserte et de la qualité des transports en commun dans les quartiers inscrits en contrat de ville. Il proposait cinq thèmes prioritaires d’intervention : développement et amélioration de l’offre de transport, amélioration de la qualité du service et de son accessibilité, renforcement de la présence humaine, aménagement des espaces publics et de transport, prise en compte de la précarité financière par le système tarifaire.

La circulaire du 4 février 2000 relative au volet « déplacements » dans les contrats de ville et grands projets de ville a impulsé l’élaboration de projets spécifiques garantissant l’accès à un service public de transport de qualité (tarification, sécurité publiqueet aménagement urbain). Elle incitait, dans les territoires les plus démunis, à l’engagement des acteurs institutionnels, des autorités organisatrices de transport urbain et des entreprises de transport. Les actions développées devaient également associer les habitants, notamment pour le suivi des programmes de déplacement de proximité (desserte souple, cheminements piétons, signalétiques, information voyageurs, etc.).

Entre 2002 et 2005, l’État a apporté un soutien financier à seize projets de développement de services de transport complémentaires avec, pour objectif, l’adaptation et la diversification de l’offre pour les habitants des quartiers. Ce programme, lancé par les ministères de l’Équipement et de la Ville, ciblait des besoins de déplacement trop faibles pour des modes d’exploitation classiques, mais dont la satisfaction revêtait une forte utilité sociale et prévenait ou compensait des situations d’exclusion.

Les projets retenus ont ainsi porté sur des actions visant l’amélioration des services de transports publics classiques ou le développement de transports à la demande, la desserte de zones économiques à horaires décalés, l’amélioration des services de bus en soirée et le dimanche, l’extension de réseau de bus… Des actions ont également concernées des centrales de covoiturage, des dispositifsd’autopartage et d’accès temporaire et individuel à un véhicule (deux-roues ou automobile, cf FOULTIER Christophe, Mobilité urbaine pour tous, rapport final DIV – D.T.T., FORS-recherche sociale, novembre2003, 61 p.).

Dans le cadre des contrats urbains de cohésion sociale (Cucs) et des opérations de rénovation urbaine, le désenclavement des quartiers reste un enjeu prioritaire. La mobilité, l’amélioration de la qualité de la desserte en transports en commun constitue une des conditions de la réintégration de ces quartiers dans la ville et d’une plus grande mobilité sociale pour tous ses habitants. C’est d’ailleurs une des priorités de la dynamique Espoir banlieues.

Mise à jour le 03/02/2009
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