Initiés par la circulaire interministérielle du
28 octobre 1997, complétée par la circulaire
interministérielle du 7 juin 1999, les Contrats
locaux de sécurité (CLS) reposent sur le
partenariat entre état et collectivités locales
principalement, et sur des actions de proximité.
Ils impliquent l’ensemble des acteurs qui, au
plan local, sont en mesure d’apporter une
contribution à la sécurité, au premier rang
desquels les préfets, les procureurs, les maires,
ainsi que les acteurs de la vie sociale (bailleurs
sociaux, sociétés de transport public,
établissements commerciaux…).
Les évolutions législatives dans le domaine de
la sécurité et de la prévention, et notamment la
circulaire interministérielle du 4 décembre 2006,
ont amené les différents partenaires à formaliser
un CLS de nouvelle génération pour la période
2008/2011. Ils participent à la politique de sécurité
intérieure mise en place par le gouvernement
et constituent donc dans ce domaine la nouvelle
pierre angulaire de la contractualisation en
matière de sécurité intérieure à l’échelon local.
Dans le cadre de la politique de la ville, le CLS
représente le volet sécurité-prévention du contrat
urbain de cohésion sociale, le Cucs.
Ces CLS de nouvelle génération s’inscrivent
dans le prolongement du dispositif de 1997 en
ciblant les territoires où les problèmes de délinquance
sont les plus intenses. Le redéploiement
du dispositif prend en compte la « réalité de
délinquance observée », mais également les
moyens humains et financiers qui pourront être
mis en oeuvre afin d’en assurer l’efficacité.
Un contrat local de sécurité répond dès lors à
différentes interrogations :
– la définition d’un territoire cohérent en matière
d’action publique à l’échelon local (commune
ou regroupement de communes) ;
– la mise en place d’un diagnostic local de
sécurité permettant de situer l’état des lieux
en matière de prévention, de dissuasion, de
sanction et de réparation ;
– la définition des acteurs concernés par les
problématiques soulevées dans le cadre du
diagnostic local de sécurité ;
– la mise en place d’actions publiques
concertées et menées en matière d’objectifs et
de moyens mis en oeuvre pour y parvenir.
Les CLS de nouvelle génération sont conclus
en priorité sur les villes ou EPCI concernés par un Contrat urbain de cohésion sociale.
La géographie des Cucs constitue ainsi
une référence pour la géographie des CLS. Elle
n’est cependant pas exclusive. Le dispositif à
montré son efficacité sur d’autres territoires
présentant également des indicateurs de
délinquance supérieurs à la moyenne nationale.
Dans le cadre des politiques issues de la
contractualisation, les contrats locaux de sécurité
sont définis sur des périodes déterminées et
soumis à l’évaluation avant leur reconduction
(ou redéfinition) éventuelle.
Les contrats locaux de sécurité se sont étoffés
en 2002 d’une instance stratégique visant à
diriger l’action publique locale en matière de
sécurité : les Conseils locaux (ou Intercommunaux)
de sécurité et de prévention de la
délinquance (CLSPD et CISPD). Ces derniers
ont succédé aux Conseil communaux de
prévention de la délinquance (CCPD).
"Objectif Délinquance" sur le site de l'Acsé : http://www.lacse.fr/dispatch.do?sid=site/prevention_de_la_delinquance/objectifs&pid=objectifs_2
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